Seuil
Lu par Nicolas
Sixième opus d’une oeuvre en train de s’écrire, La barque silencieuse apparaît avant tout comme un objet littéraire non identifié. Pascal Guignard a déjà théorisé ce refus des genres. Non pas un roman donc, mais plutôt une suite de variations portant essentiellement sur la mort, le suicide et la littérature. Certains fragments sont de véritables joyaux (par exemple, les chapitres liminaires portant sur le corbillard), mais le caractère parfois vain, trop érudit et désarticulé de l’ensemble finit par lasser: le jeu (étymologique, réferentiel ou biographique) n’en vaut pas toujours la chandelle.
Lu par François H-L
Que dire de cet ouvrage qui ne mérite en aucune façon la qualification de roman ? Qu’il est érudit ? C’est vraisemblablement une façon élégante de dire qu’il est ennuyeux. On voit mal en effet qui ce livre peut intéresser à l’exception de quelques universitaires atrabilaires en retraite. Pascal Quignard nous emmène à la découverte de cette grande inconnue que demeure la mort (ouah le scoop !) en accumulant les anecdotes historiques, les pensées fulgurantes et les développements poussifs. Lisez ces pages si vous avez besoin de vous croire intelligent, sinon passez votre chemin.
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