Flammarion
Lu par Marine
Il semble qu’une certaine inculture en termes cinématographiques aide à l’appréciation positive de ce roman. Car il semblerait que le thème traité, celui d’un homme qui s’adonne à ce péché humain qui est de défier la mort (à l’aide d’une roulette russe), soit déjà pas mal parcouru.
Mais, possédant cette précieuse inculture, j’ai été à même de trouver quelques qualités à ce livre dont la langue est bien tournée et dont l’histoire est plutôt prenante.
Cependant, mon inculture ne m’a empêché d’être agacée par toutes les séries de réflexion plus ou moins métaphysiques dont Alain Monnier n’a pas su protéger son roman. Il est vrai que le contact de la mort (et de mystérieux riches russes, que l’on imagine mafieux) n’aide pas. D’ailleurs, plus on se rapproche du dénouement final (on ne peut ni défier la Mort ni coucher avec la belle femme du gros mafieux russe sans perte), plus elles se font insistantes. Et ce qui collait plus ou moins bien avec le récit devient franchement pesant.
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