Belfond
Lu par… François S.
Quatre cents jours en orbite. Le voyage peut sembler sympathique, il est plus difficile qu’il n’y paraît. Hugo Boris décrit par le menu le séjour spatial de ce cosmonaute russe. Quatre cents jours, c’est long. Et, parfois, le roman s’en ressent. Mais l’auteur mène malgré tout un récit sûr, extrêmement documenté et aux personnages bien définis. L’effet sur un corps humain du temps passé dans l’espace permet des pages d’écriture particulièrement maîtrisées. Et une scène d’amour en apesanteur relève même de l’anthologie. Que font des seins lorsqu’ils sont privés de la gravité terrestre ? La réponse est dans le roman.
Votre commentaire