Galadio, de Didier Daeninckx

12 Mai

Gallimard

Lu par Marine

Ulrich est né en Allemagne d’une femmme qu’on imagine blonde et d’un soldat français qu’il n’a jamais vu. Ce n’est pas évident dans les années 1930. C’est encore pire quand on sait que ce soldat évanoui avec le retrait de l’armée française de la Rhur est noir. Ulrich s’appellerait Galadio dans un contexte différent et il a de la chance d’être sportif et beau garçon car il est enrôlé dans l’armée cinématographique de la propagande nazie, jouant les sauvages en pagne, au lieu d’un destin qu’on imagine moins enviable auprès de son amie juive Déborah. A la place d’un séjour en camp, de la Rhur à Berlin, de Dakar au pays Dogon, Galadio court après l’image de son père pendant une guerre à laquelle il a échappé.

De facture classique, le roman est très efficace. L’écriture est jolie, les éléments historiques intéressants, le scénario (oui, le scénario) prenant. Bref, on marche. Mais la trame est assez convenue quand même et c’est court. Ca serait pas un peu écrit pour se faire des pépètes avec une adaptation vidéo ?

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