Albin Michel
Lu par F.S
Peut-être y a-t-il vraiment des lecteurs pour apprécier Amélie Nothomb ? Ou peut-être que la supercherie va s’arrêter un jour ?
Pourtant, si l’on en croit cet auteur (trop) prolifique, il se trouve au moins un « fan ». Outre-Atlantique. GI de sa personne. Et obèse. Pas question ici de souligner ce fait si ce n’est pour dire qu’il a un rôle crucial dans ce roman. Ce fan américain obèse contacte la pisse-copie pour lui faire part de ces états d’âme, lui qui est coincé à Bagdad par la guerre en Irak. S’en suit une correspondance pesante et indigeste que l’on pourrait résumer, en gros, comme un mélange entre une réflexion sur la société de consommation et la guerre, la rêverie mélodramatique surfaite et une sorte de méditation ficelée comme un mauvais rôti. Pour faire couler le tout, Amélie Nothomb a eu la riche idée d’y ajouter une grosse couche de mégalomanie. Nous allons arrêter cette critique ici, je me sens un peu barbouillé.
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