Phébus
Lu par Julien D.
C’est l’histoire d’un petit breton qui récupère les rênes de la boucherie familiale. A force de mettre les mains dans la viande, il finit par développer un talent fou pour satisfaire ces dames. Un don qui – nous sommes pendant la grande guerre-, lui permet d’attirer une clientèle nombreuse et (in)fidèle. Martin Provost le dit lui même, « les queues vont grandir devant Chez Plomeur », à Guingamp. La chose qui devait arriver arriva, et notre boucher se retrouve seul à la tête d’un tribu de sept enfants. La fin, on ne vous la racontera pas, mais elle est aussi drôle que le début de « Bifteck ». Le style est simple et franc du collier, le texte est court et enlevé. Je vois dans ce petit conte loufoque la preuve irréfutable que certains plumitifs commencent à écrire des livres pour le Trop Virilo comme on en écrit pour le Goncourt.
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