POL
Lu par Marine
Osons la parodie de titre bien lourde : la vie est brève et cette histoire sans fin. Que dire. Hormis l’habituel, c’est bien écrit (c’est déjà pas mal). Une femme valse entre deux hommes (et une femme) entre deux pays. On l’attend, on en souffre, on est dépendant d’elle, on revit en sa présence, on commence à souffrir de sa présence. Comme n’importe quel cycle de dépendance à une drogue dure : découverte enthousiaste, premiers manques, souffrance chronique… jusqu’à la délivrance par le sevrage ou la mort. Voilà, l’histoire est racontée de bout en bout. Sauf qu’en vrai, elle s’étire sur de nombreuses pages. En conséquence, beaucoup de lecture en transversal. Un peu d’agacement. On attend que le tout décolle. Et non. Désolée pour toutes les critiques louangeuses qui ont salué sa sortie, mais qu’est-ce qu’on s’emmerde avec ce bouquin !
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