Editions Flammarion
Lu par Xavier
Qu’il figure dans la liste des livres sélectionnés pour le Prix Virilo 2010 n’empêche nullement un membre du jury d’indiquer son désaccord à cet égard. Il faut dire que n’ayant pas lu le livre le jour de la sélection (oui, nous sommes transparents. Chacun indique ses coups de cœur, et une fois la liste établie, chacun s’engage à lire tous les livres qu’il n’a pas encore lus. Séance de rattrapage donc ici avec le Houellebecq).
Houellebecq, c’est cool. Ca se lit bien. Tellement bien qu’on pourrait l’avoir écrit. Sauf la description des situations incongrues de société, que Houellebecq réussit mieux que nulle autre. Comme ce vernissage de photos de cartes Michelin Jed Martin, artiste-personnage principal du roman, avec ces commerciaux de chez Michelin qui ont dû passer plusieurs heures pour trouver comment « s’habiller en artiste ».
Pour le reste, mouais bof. Houellebecq souffre ici de la proximité d’auteurs qui ont réellement bien écrit et mener leur barque romancière. Ses histoires avancent mais manquent de profondeur. On lit, on sourit, on acquiesce, mais jamais on ne s’ébahit.
Votre commentaire