Editions du Rouergue
Lu par Paul
Si vous lisez la quatrième de couverture du nouvel ouvrage d’Anne Percin, Le Premier Eté, vous allez penser qu’il s’agit d’un roman de plage, d’une gentille bluette entre adolescents des années 1980. Etienne Daho, les pantalons Naf-Naf, les tranches de quatre-quarts pour le goûter. Et c’est vrai qu’il en est question.
Si vous lisez Le Premier Eté, vous découvrirez un roman qui évoque avec finesse les minuscules grains de sable qui peuvent s’insinuer dans les rouages d’une amitié entre soeurs, ou dans une histoire d’amour naissante. Un roman qui traite de l’instant précis où le couple devient extérieur à lui-même sous le regard – parfois cruel – du monde qui l’entoure. Une version buissonnière des Fragments du discours amoureux, avec Madonna en fond musical.
Tout cela fait du Premier Eté un ouvrage drôle et touchant, à découvrir au plus vite.
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Lu aussi par Stéphane
D’une grande subtilité, ce roman à l’intrigue à première vue banale (amourettes estivales dans un village vosgien) décrit avec brio l’attirance des corps, la rivalité des soeurs, la pesanteur de la norme sociale, la violence et l’hypocrisie des rapports entre adolescents… Autant de sujets de fond magnifiés par une écriture d’une justesse constante, empreinte tantôt de nostalgie, tantôt de rage contenue, profondément émouvante.
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Lu aussi par Philippe
Tout cela est très maîtrisé, sonne juste, et vous plonge dans le rythme turbulent et lent des vacances adolescentes. Le point d’orgue, l’émotion, y est forte, avec un je ne sais quoi d’inabouti pour autant sur l’héroïne à mon sens. On aimerait en savoir plus sur elle parfois, ce qui est après tout un signe de réussite.
je viens également de lire ce bouquin, que j’ai beaucoup aimé! C’est très bien écrit et Anne Percin nous fait bien ressentir cette terrible langueur de l’adolescence. Il me semble en avoir parlé à Stephane la semaine dernière justement, c’est chouette que quelqu’un l’ait lu!