Baltern, de Patrice Blouin

18 Août

Gallimard

Lu par Stéphane

Baltern ou baltringue ?

Léger duvet relou

Beaucoup de romans contemporains compensent l’indigence de leur intrigue par un style singulier, des qualités descriptives ou encore une certaine épaisseur psychologique des personnages. Ici, c’est presque l’inverse. L’idée de départ est pour le moins originale et prometteuse : un groupe d’acteurs hollywoodiens de seconde zone, mis à la porte des studios lors de la crise des années 60, décide de coloniser un village suisse, Baltern, où ils jouent chacun dans la vie leurs rôles fétiches à l’écran (médecin, juge, chauffeur de taxi, diseuse de bonne aventure, etc.). Ca aurait pu être drôle, ça aurait pu être profond, ça aurait pu être, tout simplement, lisible. Mais une écriture dénuée de caractère, un goût immodéré pour le bavardage, des personnages monolithiques et in fine, une histoire sans propos, aux rebondissements prévisibles, écrasent de tout leur poids la sympathique intuition de départ.


Lu également par Marine.

Monsieur Blouin est critique cinématographique. Il a donc naturellement écrit une trame d’histoire s’apparentant plus à un scénario succinct qu’à un roman psychologique. Le fait est que, comprenant cela, le tout se tient fort bien. Le synopsis est bon, même si l’épaisseur des personnages devra nécessairement être approfondie par le jeu d’acteurs. Pour ce qui est de la simple lecture, passez votre tour.

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