Actes Sud
Lu par François
Par pitié, passez votre chemin, VITE. Pardon mais les romans japonais maltraités on aimerait que ça s’arrête, merci. Le côté « je m’inspire d’une culture minimaliste (mais qui a dit que le Japon avait une culture minimaliste, au fait?) pour cacher que je n’ai aucun don littéraire » ça suffit, par pitié. Ce roman est mauvais : c’est cliché, c’est bien triste…
On suit dans cet ouvrage une jeune Japonaise qui se travestit pour devenir kamikaze à la place de son frère. Aux côtés de son amour d’enfance, notre chevalier d’Eon nippon prépare son grand départ… Ouh là là suspense…
Malheureusement, aucune des thématiques traitées (genre, famille, mort) ne dépasse le niveau d’un épisode d’une série AB productions… Que de platitudes… Qu’a vraiment voulu prouver Nicole Roland ? Qu’un auteur aussi pouvait être kamikaze ? Et pourtant c’est belge. On pouvait donc s’attendre à mieux.
Une seconde lecture de ce livre (par ailleurs encensé) à venir.
Ouh la !
Moi j’ai beaucoup aimé, et j’y ai vu beaucoup de nuances précisément, et une belle analyse du sentiment nationaliste nippon.
Vous n’avez tout simplement pas été sensible à la finesse de ce livre, qui est assez subtil. Je ne m’attendais pas à en lire une critique si négative, alors qu’il est profond et riche. Vous êtes passée à côté, complètement !
Pardon, « passé » à côté. Désolé, 99 % des blogs sont tenus par des femmes, du coup je féminise toujours
Enfin bref, aucune nuance dans votre critique sur un livre qui est pourtant tout en subtilités
Bonjour ! Comme écrit sous cette critique, une seconde lecture est à venir, et nous soulignons que ce livre a été par ailleurs largement apprécié.
c’est le pitch de Mulan?
Nous n’avons pas lu le même livre. C’est tellement plus facile de dénigrer ce qu’on ne comprend pas parce qu’incontestablement, vous n’avez rien compris de la poésie et de la genèse de ce livre. … très amusant, c’est la première critique négative que je lis au sujet de ce livre, primé en Belgique.
La seconde lecture s’impose ou mieux, passez votre livre à un ami, vous ferez un heureux.
A la lecture de votre billet, on se demande quelle frustration a motivé votre critique ingrate et dénuée de sens.
Lamentable… Ne pas aimer, c’est votre droit.
Écrire n’importe quoi, avec cette plume médiocre, c’est gratuit. Peut-être devriez-vous oublier votre clavier et vous mettre à la boxe?!?
Cher Sky-Philippe,
Masques et bergamasques, vous vous dissimulez derrière bien des pseudonymes pour nous écrire tous les sept mois que cette critique de Kosaburo 1945 vous déplaît. C’est faire peu de cas des séries AB Productions mais bon, chacun ses goûts.
Vous vous interrogez sur les frustrations de l’auteur. Sachez qu’il est né après 1945, qu’il ne nourrit aucune haine particulière contre le Japon ni d’ailleurs contre le travestissement. C’est en moustachu libre qu’il n’a pas aimé cet ouvrage, et c’est en moustachu libre qu’il a choisi de ne pas s’appesantir sur sa critique. Vous savez, quand on a pas aimé, on a rarement envie d’y passer des heures.
Vous dites que « vous n’avez pas lu le même livre »… Mais est-ce seulement possible ? Une expérience de lecture n’est elle pas toujours subjective ? La masse des critiques et même un prix littéraire sont de votre côté, réjouissez-vous ! Cela ne changera rien au fait que notre juré a trouvé ce roman sans saveur ni surprise (oui car c’est quand même l’idée générale qui se détache de son article). Est-il seul contre tous? Peut-être, à vous lire. Mais songez donc à tous ceux qui ont préféré ne rien écrire sur Kosaburo 1945…
Et – si vous êtes un proche de l’auteur – songez à tous ceux qui iront acheter cet ouvrage uniquement pour avoir leur propre avis sur la question.
Pileusement vôtre,
Le SAV du Prix Virilo
Moi je veux bien le lire ! 🙂 Bise
Le moustachu n’y va pas avec le dos de la cuillère, mais je partage son avis: livre sans saveur avec pourtant une idée de départ assez intéressante. Il se dégage de cette lecture une froideur et un manque de cohérence qui ennuie. Le style « minimaliste » confine la platitude et, en effet, les propos ne sont pas de hautes volées, n’en déplaisent aux « élus » qui ont comblé ce creux de leur fantasme de subtilité. Tant mieux, c’est beau, c’est aussi ça la littérature.