La nuit n’éclaire pas tout, de Patricia Reznikov

22 Sep

Albin Michel

Lu par Anne

La moustache n'éclaire pas tout

Sombre et Glâbre

Forte d’un titre danielbalavoinien en diable, Patricia Reznikov a tout misé sur un jeu d’oppositions incongru, comme d’autres misent toutes leurs économies sur Scolie de Brassière dans la cinquième (sauf que eux auraient gagné) dans l’espoir sans doute de créer chez le lecteur une surprise plein d’admiration.

Le narrateur Benjamin Himmelsbar est un écrivain en panne d’inspiration qui rencontre dans un bar une jeune femme un peu allumée. Plutôt que de sombrer dans une sordide amourette trans-générationelle, Héloïse l’entraîne à sa suite dans la folle quête de ses origines à travers l’Europe. C’est plus original.

Un cruel manque de lampadaire

L’auteur conçoit hélas l’idée d’allier dialogues aussi plats que l’arrière-pays flamandAlors Héloïse, qu’est-ce que vous faites dans la vie ? Des études ? – Non, vous plaisantez, elles sont terminées depuis longtemps. En réalité, je passe presque tout mon temps à attendre. – A attendre ? Attendre quoi ? Qui ? – Aucune idée. – Cherchez… ») et les vers et pensées dudit Benjamin Himmelsbar (le titre est tiré d’un de ses poèmes, pas d’bol, Daniel !).

Si ça n’est pas détestable, c’est totalement dispensable. Et pour plagier Didier (Barbelivien), il faut laisser la nuit à la nuit…

Une Réponse vers “La nuit n’éclaire pas tout, de Patricia Reznikov”

  1. Yv 30 septembre 2011 à 18 h 59 min #

    Ah zut, il m’attend !

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