Ormuz, de Jean Rolin

19 Sep
Jean Rolin

La barbuz du routard intello

         Editions POL

         Lu par Claire

Wax (oui, c’est son nom) a décidé, malgré une décrépitude entamée et un solide penchant pour l’alcool et la mythomanie, de traverser à la nage le Détroit d’Ormuz. Un détroit mal fréquenté par des navires de guerre, des pétroliers, et les boulettes qu’ils perdent en cours de route.

Jean Rolin

Qui vient se baigner avec moi?

Fidèle Sancho, Jean Rolin, narrateur omniprésent, sillonne la région afin d’effectuer un repérage politico-géographico-culturel pour le compte de son ami, son collaborateur, son patron Wax, qui n’apparaît lui-même qu’à travers la plume de l’auteur. Un voyage entre réalité et fiction dont on ne comprend ni la nature ni l’aboutissement, si ce n’est que son auteur prend un plaisir évident à le décrire, à défaut de savoir s’il le réalise vraiment.

Jean Rolin

Tout est là.

Certes, ce roman livre est superbement documenté et raconté, et constitue même un cours de géopolitique largement plus intéressant que la moyenne, mais comme je le confiais avec classe il y a peu à l’un de mes confrères à la pilosité douteuse:  » Ormuz a avantageusement remplacé mes habituels somnifères : tout aussi efficace, bien plus cérébral, et sans effets secondaires. » Il ne lui manque finalement que la dimension fictionnelle – romanesque – qui aurait été à même de faire frisoter ma moustache de lectrice. Dommage.

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