Éditions Fayard
Lu par Lina
Libérez Florence Cassez
Premières pages : Maximilien part en vacances dans un grand hôtel de Cancùn, seul, sans Virginie, sa « pacsée », qui vient de découvrir qu’il l’avait trompée avec une stripteaseuse dans le Limousin. Il y rencontre David, célèbre réalisateur américain, venu faire sortir sa fille emprisonnée pour avoir crevé l’œil d’un mexicain avec un stick mélangeur en boîte de nuit. Maximilien va lui servir d’interprète pour la faire libérer.
A partir de là s’enchaînent une série de rencontres et de péripéties dont le rythme nous empêche de lâcher le livre, on veut savoir la suite…!
Sex, drug and Télénovelas
Ce roman se boit comme du petit mojito sur une plage de Cancun, les fesses au soleil… Certes le style n’est pas inoubliable, l’histoire non plus d’ailleurs…
Il y a quelques facilités, beaucoup de stéréotypes et de personnages caricaturaux.
Et pourtant, dans cette rentrée littéraire un poil intellectuelle et poussiéreuse, Puta Madre, c’est un peu le rail de coke qui réveille : par le rythme du roman qui nous fait garder les yeux grands ouverts (peu de descriptions, pas de verbiage, des actions qui s’enchaînent), et par l’humour et les excès totalement assumés qui nous rappellent les telenovelas mexicaines.
Sexe, drogue, violence, manipulation, argent : tous les ingrédients pour passer un agréable moment, à défaut d’avoir entre les mains un livre inoubliable.
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