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Le Prix Virilo est remis chaque année, un poil dans la main, un livre dans l’autre, pour rire un peu dans un monde littéraire pas très fun. Las, le 25 octobre, date de remise anticipée du Prix Femina, c’est tôt – TMTC. Cette année exceptionnellement, le Prix sera donc remis le 3 novembre, si possible à la remise du Goncourt.
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En attendant, Voici les finalistes du prix Virilo et du prix Trop Virilo, et surtout, tout un tas d’accessits pour ouvrir comme il se doit la saison des grands prix.
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FINALISTES DU PRIX « VIRILO » 2016 :
– Le bal des ardents, de Fabien Clouette (Editions de l’Ogre)
– Les états et empires du Lotissement Grand Siècle, archéologie d’une utopie, de Fanny Taillandier (PUF)
Le reste est plus conventionnel, mais on ne va pas s’excuser d’avoir aimé :
– Chanson douce, de Leïla Slimani (Gallimard)
– Petit Pays, de Gaël Faye (Grasset)
– Ecoutez nos défaites, de Laurent Gaudé (Actes Sud)
– Possédées, de Frédéric Gros (Albin Michel)
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FINALISTES DU PRIX « TROP VIRILO » 2016 :
– L’autre qu’on adorait, de Catherine Cusset (Gallimard)
– Les Parisiens, d’Olivier Py (Actes Sud)
– L’innocent, de Christophe Donner (Grasset)
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SANS OUBLIER DE PREMIERS ACCESSITS 2016 DU PRIX VIRILO :
– L’accessit Haroun Tazieff du corps comme un volcan, revient à Lettres à Anne, de François Mitterrand (éditions Gallimard)
– L’accessit du titre au jeu de mots maladroit mais on peut rien dire parce que ça leur est vraiment arrivé revient à Tu meurs, de Lou Bohringer (éditions Flammarion)
– L’accessit Marilyn Manson (de l’auto-gâterie) revient à Eric-Emmanuel Schmitt, pour son improbable L’Homme qui voyait à travers les visages dans lequel le narrateur interviewe un auteur génial, « Eric-Emmanuel Schmitt ».
– L’accessit Le Fooding, c’était mieux avant aux Parisiens d’Olivier Py, pour cet échange :
«- Branle Aurélien, il faut que je parte.
– On pourrait manger une salade de pamplemousse chez Rosa Bonheur ? »
– L’accessit Morandini de la liberté de la presse revient à « Nos vies insoupçonnées », d’Anaïs Jeanneret (épouse Bolloré) et à l’ensemble des critiques positives qui lui ont été faites.
-L’accessit « Keyser Söze en fait c’est Kevin Spacey » de la 4e de couv’ qui balance la fin revient à L’autre qu’on adorait (et qui meurt à la fin) de Catherine Cusset (merci à Gallimard)
– L’accessit « ce n’est pas la taille qui compte mais là c’est trop long et pas assez large » est remis aux éditions Actes Sud pour l’ensemble de leurs publications.
– Le Prix Pilon de la forêt qui pleure (dont le ratio (Qualité / (Tirage + Couverture Médiatique) est le plus faible) revient au Mystère Henry Pick de David Foenkinos. David, tu te fais du mal et si d’aventure tu te faisais quand même du bien, dis-toi que tu nous fais du mal.
– L’accessit du parcours de vie original du mec qu’on a envie d’aider mais pas de lire revient à Steevy Boulay, pour Le devoir avant tout (éditions Libra Diffusio)
– L’accessit du livre pour lequel le libraire vous demande « lequel pardon ?» revient à Les états et empires du Lotissement Grand Siècle / archéologie d’une utopie, de Fanny Taillandier (PUF)
– L’accessit Claude Evin du Cocktail mais sans Tom Cruise est remis à En attendant Bojangles d’Olivier Bourdeaut, (Finitudes)
– Stupeur, l’accessit Jean d’Ormesson du titre le plus Jean d’Ormesson ne revient pas à Jean d’Ormesson, mais à Arthur Bernard pour Tout est à moi, dit la poussière (Champ Vallon)
– L’accessit de l’écrivain qui donne ses lettres de noblesses à quelque chose qui ne le méritait peut-être pas revient, pour la deuxième année consécutive et pour la même raison, à Marc Graciano pour Au pays de la fille électrique (Corti) et sa nouvelle précieuse description du smegma.

Auteur arborant fièrement son accessit
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Retrouvez toutes nos critiques sur notre site (http://prixvirilo.com/), et tout notre amour lors de la remise du Prix Virilo… le même jour que le Goncourt (le 3/11) ; et à la soirée qui suivra au bar « Café Titon » (Paris 11e) (dress code : viril mais correct).
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