La correction, d’Elodie Llorca

27 Oct

Lu par… Bérénice

1moustache

Approximation pileuse

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Oh là là. Oh là là.

Le pitch : en dépit du titre et du mot « dominatrice » dans la 4e, le héros, correcteur professionnel, ne passe pas ses week-ends à la Fistinière ou autre lieu de plaisir. Il ne s’adonne pas à des parties fines en compagnie de sa femme ou de sa patronne. La revue n’est pas érotique mais elle possède un nom très snob (Revue du Tellière).

Le narrateur, sans grande ambition et à la joie de vivre limitée, fait son petit nid dans une revue littéraire apparemment sans grande qualité et aux multiples fautes à corriger. Il y trouve de plus en plus souvent des coquilles, qui le font s’interroger sur le sens de la vie, sa relation avec la taulière et son mariage (raté et mutique). Sortant de la cage de son bureau, il trouve un oiseau blessé. Il le cache la plupart du temps dans le placard de sa salle de bain, en amoureux des animaux, et vit mal la mort de sa mère. A la fin, il est libéré de ses angoisses et surgit une belle plume.

.Je n’exagère même pas, telle est la métaphore filée tout du long. Vous aussi vous trouvez qu’on vous prend un petit peu pour un abruti ?

.Certes, l’histoire est médiocre. Pire, elle est liée à un style franchement hasardeux. Le choix du passé simple + imparfait donne de très mauvais mélanges. Dans La correction, quand s’enchaînent « elle me demanda », « me répondit », « me vint » avec un « pressentais-je », on est sur le fil de la grammaire tandis qu’on bascule tout à fait dans l’agacement.

.On trouverait ça un peu drôle s’il était imprimé en 34 × 44 cm, mais même pas. Et en plus il y a des italiques à foison. Si ce n’était si mal écrit, ce serait juste un mauvais livre. Là, c’est un livre inutile.

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Retour aux traditions

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