
Une carpette très lisse
Ce livre est vendu comme une réflexion sur la masculinité, l’engagement et la quête de la jouissance ce qu’il n’est pas, mais ça fait vendre. Les mots important de la quatrième sont donc « en filigrane ».
Dernière la fébrilité apparente, mais pas très loin, se cache un livre tiède, plat et sans saveur, en tout point semblable à son prologue.
Le pitch : il y a trois ans, Marc, prénom de guerrier et pas franchement au point sur ce qu’il veut de la vie, subit son enterrement de vie de garçon. Sa meuf est enceinte et il va l’épouser. Il tombe alors sur Sabrina, one night stand d’une lointaine soirée, pas franchement au point sur ce qu’elle vaut et légèrement obsessionnelle au point de voir un évènement facebook, que ce soit l’enterrement de vie de garçon d’un type qu’elle n’a plus jamais revu, et d’y aller. Faut ne pas aimer dormir et avoir une bonne petite angoisse de sa propre compagnie à ce stade là.
Bref, comme prévu, ils couchent ensemble et là, je t’ai je te garde, la pauvrette ne dort pas pendant des jours parce qu’elle a attaché Marc avec des menottes en plastique tenues par un cadenas et qu’elle a peur qu’il parte de sa chambre. Il finira sans menottes mais avec cage de chasteté.

Pour de plus amples informations, veuillez consulter notre tumblr Cage de chasteté ou cage à écureuil ?
Pourtant, comme le disent les sites de vente de cadenas « Le cadenas est symbole de tranquillité et d’évasion grâce aux escapades et sorties qu’il permet, en mettant en sécurité les affaires personnelles de son propriétaire« .
Mais non, Sabrina est accro au Guronsan, écrit Guronzan, un moyen subtil de déjouer les foudres de l’industrie pharmaceutique, elle stresse. C’est donc l’histoire d’une descente aux enfer dans les effets secondaires de la pharmacopée en vente libre.
« Après quelques semaines, Marc a cessé de parler« . La pharmacovigilance, y’a que ça de vrai, mais nous, ce qu’on souhaiterait, c’est que l’auteur cesse d’écrire. Il ne nous épargne rien, pas même le transit de Sabrina le premier jour où elle n’attache pas Marc. Ah ça, le Guronsan et le manque de fibres, ça ne pardonne pas.
On voudrait régaler le lecteur de ce site des rebondissements de l’intrigue mais la bluette SM, ça reste de la bluette, donc rien dans ce livre que vous ne trouverez déjà dans n’importe quelle histoire érotico-longuette, mâtinée de quelques éléments incongrus.

Une bien belle tenue

Nadège, qui couine devant Marc, travailleur du bois et parangon de virilité.
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