Lu par… Bérénice

Caillou (dans la chaussure) littéraire
J’ai un excellent souvenir des romans pour enfants ou adolescents de Marie-Aude Murail mais n’avait jamais lu aucun de ses livres pour adultes. C’est donc ce souvenir qui s’est fracassé avec violence sur la réalité du papier en cette rentrée littéraire 2018, même si j’ai appris qu’elle vivait à Orléans, où j’ai réussi à grandir (lecteur, je te dis tout), ce qui m’a emplie d’une nouvelle forme de respect pour elle.
En nous beaucoup d’hommes respirent, avec son petit bandeau aguicheur, m’avait laissé espéré une espèce de Testament à l’anglaise à la française. Hélas, non. C’est pas lui, c’est moi. J’ai trop cru, trop espéré.

Comment faire frétiller une jurée
Le roman n’en est pas un et retrace, avec moult photos à l’appui, l’histoire familiale de l’autrice. Si je retrouve parfois la MAM que j’aime , notamment à la fin (oui, j’ai lu jusqu’au bout !), qui fait usage de tant d’humour face aux adolescents, le reste relève des mémoires familiales et ne possède pas des qualités transcendantes, tant littéraires que circonstancielles.

Pas de traductions à gogo pour la Murail, même pas en Chine.
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