Le prix Trop Virilo récompense la plus belle poussée de testostérone (littéraire) parue dans l’année. Elle est souvent gratuite, et s’impose sous forme de livre parce que l’auteur l’a voulu, à la différence parfois du lecteur.
C’est un livre ou un essai qui doit sentir l’homme, l’aigre vestiaire de fin de match. Le livre Trop Virilo nous prend d’autorité, à la hussarde, quand notre « non » bredouillé voulait peut-être dire « oui, bon, je vais lire quelques pages », mais pas comme ça, sans prévenir, sans douceur.

Logo officiel. Et cercle très fermé.
Contrairement à cette définition vague, le Prix Trop Virilo est certainement le prix que les jurés ont le plus de facilité à rendre, car il y a toujours un livre qui pisse évidemment le plus loin. Et c’est facile, il suffit de mesurer.
Récipiendaires du prix à ce jour :
Pierre Bisiou, pour « Enculée »
Valery Giscard d’Estaing, pour « La Princesse et le Président »
Virginie Despentes, pour « Apocalypse Bébé »
Eric Reinhardt, pour « Le Système Victoria »
Marie Nimier, pour « Je suis un homme »
Sophie Divry, pour « Quand le diable sortit de la salle de bain » et Jean Teulé, pour « Héloïse, Ouille ! »
Olivier Py, pour « Les parisiens »
Alexandre Jardin, pour « Ma mère avait raison » et l’ensemble de son fil twitter
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