Apparu en 2008 « par nécessité ontologique », le Prix Virilo est remis chaque année en même temps que le Femina. Le 9 novembre (réservez votre soirée), il fêtera ses dix ans à Paris, en présence de ses nombreux amis et surtout ennemis.
Le jury, mixte mais moustachu, décernera ses récompenses à cette occasion : meilleur livre (il y en a un) et pires ratés de l’année (il y en a beaucoup trop). Le Prix Virilo est le seul prix littéraire dont les jurés achètent et lisent les livres. Cet amateurisme est compensé par un vif penchant pour la boisson, conforme aux standards du monde littéraire. En attendant la liste des sélectionnés fin octobre, voici une liste de livres non-sélectionnés, en raison de leur excellente médiocrité :
Christine Angot, Le tournant de la vie (Flammarion) : ha ha ha !
Jérémy Fel, Helena (Rivages) : Jérémy epic Fel
David Foenkinos, Vers la beauté (Gallimard) : vers le pilon, aussi
Patrice Franceschi, Dernières nouvelles du futur (Grasset) : a inventé la SF auto-satisfaite
Emilie Frèche, Vivre ensemble (Stock) : popotins mondains
Matthias Jambon-Puillet, Objet trouvé (Anne Carrière) : récusé par un juré vegan
Nadine Ribault, Carnets de la mer d’Okhotsk (Le mot et le reste) : pour les fans de poteries Jômon
Vanessa Schneider, Tu t’appelais Maria Schneider (Grasset) : malgré de belles fiches Wikipédia
Jean Teulé, Entrez dans la danse (Juillard) : Teulé, quoi
Elena Ferrante – Hors compétition, pour l’ensemble de son œuvre : mais arrêtez, franchement
La liste des finalistes sera annoncée fin octobre.
Les poilus parlent aux poilus