Flammarion
Lu par Philippe
Ce livre est inutile. Voilà. J’ai perdu une heure de ma vie. C’est une merde.
Comme j’ai envie de rajouter des images rigolotes à cette critique, je vais vous expliquer pourquoi, mais fissa, hein, on a tous autre chose à faire.
Ça pue la commande bâclée
Passons sur les erreurs factuelles, les coquilles et les approximations. Ce livre, qui se veut être une plongée dans la tête du tueur de la fusillade de Newtown, est soit mal écrit, soit trop écrit, avec des images qui sonnent parfois juste sur le papier, mais mal dans la phrase, le paragraphe, et finalement tout le bouquin. Combien de pages vides et consternantes de prétention… Ça pue le livre de commande bâclé, parti sans conviction d’une idée de titre qu’elle a du trouver « rigolote ».
Ça pue le prix Pilon…

Le Frisbee, c’est le rond, le féminin, l’ovule. Ce lanceur a donc un rapport trouble avec les femmes, qu’il doit rejeter. Amanda conclue qu’il est pédé.
D’ailleurs, assez vite, Amanda est fatiguée par son sujet et se met à parler d’elle. L’écrivain-enquêteur se la joue plus capote que Truman et mâtine ses réflexions de considérations sur sa petite personne qui est trop une déglingos, en fait. « Mes lecteurs seront un peu choqués de savoir que derrière mon image proprette … et Bla blabla« . Non, on s’en fout, Amanda, il nous en faut plus pour nous choquer.
Le supplice ne s’arrête pas là : elle alterne discours de sciences pipo sans fondement sur les causes du massacre, généralisation lourdingue sur la société américaine, psychanalyse de comptoir éculée, et quant-à-soi. Elle nous prend vraiment pour des quiches, cette publication est une insulte au lecteur. Ce qui donne en substance (d’où le titre) :
Le livre en un paragraphe
« Il a tiré parce qu’il était frustré sexuellement, comme toute la société américaine qui est un peu névrosée, entre performance et puritanisme, enfin j’crois. Mais siiii ! Tu sais, le pistolet c’est un symbole du sexe, nan? Tu tires, tu vois, c’est clair quand même, « tu tires »… Ensuite, bon d’accord, oui, il y a la violence et les jeux vidéos, ça c’est sûr ça aide pas, les jeux vidéos. Mais je suis pas certaine que c’est le fond du problème. Et je te dis ça de mon point de vue, parce que je suis pas genre in-fail-lible, tu vois, moi, du fait de ma propre histoire personnelle, bon là j’ai souffert avec ce livre, mais je me vois plutôt comme un écrivain du sentiment et donc en fait…. »

Comme ce livre est pourri, je préfère encore mettre une dame qui surfe. On remarquera le coordonné de rose.
Ça y est, vous avez lu le livre et encore, c’est mieux écrit comme ça.
Un excellent candidat pour le prix Pilon 2013.
Les poilus parlent aux poilus