La rentrée littéraire, c’est un peu comme le Beaujolais Nouveau : on nous dit qu’il est bon chaque année. Et puis certains millésimes, on nous rajoute avec l’air gourmand « il a un petit goût de banane ». Pourtant, ce n’est pas très bon, le vin avec un goût de banane. Hélas, nous sommes dans une de ces années-là : une rentrée littéraire particulièrement faible, sans autre originalité que ce désagréable arrière-goût de banane. De nèfle aussi.
Si vous n’êtes pas ici pour la beauté de nos comparaisons oenologico-gustativo-littéraires, c’est certainement que vous cherchez notre liste des finalistes :
FINALISTES PRIX VIRILO 2013
– Faillir être flingué, de Céline Minard (Rivages)
– La Montée des cendres, de Pierre Patrolin (P.O.L)
– Le Quatrième Mur, de Sorj Chalandon (Grasset)
– Au Revoir là-haut, de Pierre Lemaitre (Albin Michel)
– L’Extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea, de Romain Puértolas (Le Dilettante)
– Kinderzimmer, de Valentine Goby (Actes Sud)
FINALISTES TROP VIRILO 2013
– Le Monde par les couilles, de Gilles Moreton (Elytis Editions) – Pour le titre, objectivement.
– Délivrez-nous du corps, de Dominique Simonnet (Plon)
– Je suis un homme, de Marie Nimier (Gallimard) – Parce que l’on pense que Marie Nimier a écrit ce livre dans l’unique but de gagner le Prix Trop Virilo
– Les Erections américaines, d’Amanda Sthers (Flammarion) – Un livre qui se positionne aussi comme finaliste du Prix Pilon 2013, le livre le plus inutile de la rentrée littéraire, battage médiatique compris.
– La Tête ailleurs, de Nicolas Bedos (Robert Laffont)
– La Récréation, de Frédéric Mitterrand (Robert Laffont)
Rendez-vous le 6 novembre pour un vote en homme… et conscience.
Les poilus parlent aux poilus