Tag Archives: boxe

Rencontre avec P.Jourde – Round 3

7 Oct

Dernier round en compagnie de Pierre Jourde, où sont enfin abordés les sujets qui fâchent : la moustache,  l’art de la glande et la sauce gribiche.

(Lire : Round 1 – Survol du paysage littéraire contemporain)

(Lire : Round 2 – Œuvres crépusculaires, nuit de l’autofiction, aurore de Chevillard)

Castagne, glande et écriture

Le Prix Virilo : De l’intentionnalité littéraire dans ta gueule

PV : Hemingway, John Irving, vous : pas mal d’écrivains mettent en avant leur sport de combat. Est-ce que vous vous trouvez une filiation ?

PJ : Non. Pas du tout pour Hemingway et pas tellement pour John Irving. Mais la boxe, ce n’est pas étranger à l’écriture. Quand j’écris, j’ai une espèce de dépense d’énergie, d’agressivité, même contre moi, un peu comme en salle de boxe. La boxe, c’est d’ailleurs la réponse qui me vient quand un étudiant me pose l’éternelle question tandis qu’on décortique un texte : est-ce que l’auteur a vraiment voulu ça ? Je réponds que ça ne se pose pas comme ça. Est-ce que le boxeur a vraiment voulu poser son pied là, comme ça, pour mettre ensuite son poing dans la gueule ici ? Oui et non. Il en est arrivé au point d’entraînement où son intention est fondue dans l’ensemble de la gestuelle. Aucun geste n’est séparément intentionnel. Mais la totalité de la gestuelle fait partie d’une intentionnalité.

La boxe me sert aussi de compensation. Quand on écrit, on peut se demander si on n’est pas dans l’irréalité totale parfois. Tout à coup aller prendre des pains, c’est aller se confronter à la pureté de la réalité.

PV : Quelle est votre méthode d’écriture au quotidien ?

Info, intox ? Jourde serait membre du jury sous le nom de code « Laetitia »

PJ : Je me lève et je me dis qu’il faut que j’écrive toute la journée. Et ça m’accable. Alors je fais un petit jeu sur ordinateur, je prends un café… Avec énormément de culpabilité, je prends tous les trucs possibles pour ne pas me confronter au texte. Puis je finis par y aller.

PV : C’est quand même extrêmement rassurant d’entendre ça !

PJ : Ah oui c’est vrai ?! J’écris par petits créneaux, après je me déconcentre un peu, puis j’y reviens…

PV : Vous êtes connectés à internet quand vous écrivez ? N’est-ce pas extrêmement gênant ?

PJ : Si ! On se dit, tiens, j’ai un message, tiens, si j’avançais ma cité sur ce petit jeu, c’est redoutable… Je suis moins concentré qu’il y a 10 ans pour écrire, je ne sais pas si c’est en rapport avec ça, mais c’est vrai qu’on n’est plus jamais vraiment isolé maintenant.

PV : Si vous aviez un « accessit virilo » méchant que vous pourriez vous faire, lequel vous enverriez-vous dans les dents ?

C.Laurens aime bien taper, elle aussi

PJ : C’est une bonne question… Camille Laurens l’a fait, elle s’est payé ma tronche. Sans doute une tendance stylistique à en faire un peu trop… J’ai aussi tendance à trop écrire, je n’ai pas du tout la peur de la feuille blanche, j’écris tout le temps, je suis une sorte de polygraphe fou. Du coup, je me pose souvent la question de la nécessité de ce que je suis en train d’écrire. Pourquoi ça plutôt qu’autre chose ? Ce qui est très difficile dans le roman, c’est de maintenir le sentiment de la nécessité. Je me surprends à bavarder.

PV : Vous élaguez ?

PJ : Naulleau (ndlr : son ancien éditeur) me forçait à élaguer pas mal. Il m’a fait retirer une soixantaine de pages de Festin secret. Il avait raison d’ailleurs. Là je suis en train d’écrire un roman de 800 pages, je sens que je pourrais en écrire 1500.

PV : Vous concevez d’abord l’histoire de façon très détaillée ?

PJ : Oui. Il y a toujours un plan, mais qui se modifie à mesure que l’histoire s’écrit, il reste en chantier aussi longtemps que le livre dure.

Internet, un minitel peuplé souvent d’imbéciles et parfois de gens très fins

PV : Internet ne permet-il pas de mettre de la littérature ailleurs que dans les livres ?

PJ : Si, je suis à fond pour ça. Eric Chevillard a créé sur internet une forme qui ne pouvait pas exister ailleurs (son blog l’autofictif, ndlr). Certains s’en servent comme d’un papier, mais lui par exemple a vraiment trouvé quelque chose.

Quand tu poses un commentaire sur le blog de Jourde, tu dois être prêt

Je trouve d’ailleurs que le blog, c’est mieux que l’article, parce qu’il y a des réactions immédiates, certes souvent d’imbéciles, mais parfois de gens très fins. Sur mon blog, il y a des interventions régulières d’un type qui s’appelle Pierre V., je crois que c’est Pierre Vinclair, un romancier. C’est vachement bien, il dit toujours le contraire de ce que j’avance, mais c’est quand même très bien… Par exemple, quand j’ai fait un truc sur les clichés journalistiques, il m’a répondu, ce qui tombe sous le sens, que depuis Homère, toute la littérature fonctionne sur des topiques. Quelle est la différence entre une topique littéraire et un cliché journalistique ?

Couilles de sanglier, tête de veau et moustache

PV : Passons maintenant aux choses sérieuses. L’andouille de Guémené n’a pas perdu sa note AAAAA. Pensez-vous que les tripoux ou les plats virils soient une valeur refuge pour la finance mondiale ?

PJ : …

PV : Vous avez trois minutes.

PJ : Personnellement je souhaite vivement que l’on investisse dans la tête de veau. Dans la tête de veau et la langue d’agneau.

PV : Vous êtes un chiraquien…

PJ : De ce point de vue là oui. Simplement il ne faudrait pas que l’on demande des dividendes excessifs, parce que je ne sais pas si la production pourrait suivre. Il faudrait que les actionnaires comptent sur du 5, 6%, pas plus. Il risque d’y avoir une crise de la gribiche aussi.

PV : Ç’est ça. Ca risque de devenir un aliment de luxe.

Sanglier à moustache. Si tu savais à quoi pense Jourde en te voyant, petit sanglier…

PJ : Le problème de la tête de veau, c’est que c’est du canaille qui devient du luxe. Maintenant on paye ça cher dans les restaurants parisiens… Je pense quand même être un amateur d’un des plats les plus virils qui soient. Je m’en flatte. J’ai mangé des testicules de sanglier en Auvergne. Et ça…

PV : Et ça, ça change un homme ?

PJ : Ça fait pousser les poils. Mais c’est pas très bon.

PV : Marine, une question ?

PJ : Je ne réponds pas aux questions des femmes.

PV : Tiens Marine, prends la moustache.

PJ : Ah oui comme ça je peux répondre.

PV : C’est étrangement sexy et donc dérangeant.

Un peu de « tafiole »,  un zeste de « paysan berrichon », et une grosse poignée de Yourcenar

PJ : (en riant) Ah oui c’est dérangeant…

PV : Puisqu’on parle de moustache, vous, vous n’avez pas de moustache : pourquoi ?

PJ : La moustache seule, ça fait un peu tafiole quand même. Faut pas que je dise ça à Jean-Marie Laclavetine, qui la porte… Non, mais avec la moustache seule, j’ai vraiment une sale gueule.

PV : Ça peut aussi faire paysan berrichon si elle est bien fournie…

PJ : Avec la gitane maïs alors. Mais je crois que je n’ai pas envie de faire paysan berrichon. Tout est là !

PV : On a remarqué que la moustache revenait à la mode…

PJ : Vous croyez ? Je ne crois pas. En revanche ce qui revient à la mode, ce sont les attributs pileux des méchants de bande dessinée. Le méchant avait toujours une sorte de bouc, maintenant tout le monde met ça, parce que les gens veulent avoir l’air méchant…

PV : Quel est selon vous le plus grand auteur à moustache de toute l’histoire de la littérature ?

Jourde, un « salaud » qui ne respecte rien.

PJ : Marguerite Yourcenar ?

PV : Bonne réponse.

PJ : Alors, j’aurai le Prix Virilo ?

PV : Ça peut se négocier, mais faudra payer. Cher.

(Bruit nerveux de billets que l’on défroisse, fin de l’enregistrement)

Nous remercions Pierre Jourde pour ces belles paroles, pour son temps… Et pour avoir payé le café. 

Vous pouvez également retrouver Pierre Jourde ici et dans son dernier livre « La Présence », éditions Les Allusifs.

 ________________________________________________________________________________

Rencontre avec P.Jourde – Round 1

5 Oct

Pierre Jourde vs Prix Virilo : le clash – Round 1

Propos recueillis par Philippe, Marine et Stéphane

A votre gauche sur le ring (du café), le Prix Virilo, représenté par trois poids légers fourbes à l’esprit mauvais ; à votre droite, Pierre Jourde, boxeur émérite, critique littéraire, romancier et professeur de lettres à l’université de Valence. Combat en trois rounds entre deux conceptions de la littérature : l’une bonne, la nôtre. L’autre… Bah en fait c’est la même.

Premier round en forme de survol de paysage littéraire français contemporain. Jourde pousse dans les cordes Marc Levy et Foenkinos, jab, jab, et méchant uppercut au Goncourt.

Marc Levy : Naze depuis le milieu du XIXe siècle

Prix Virilo : Dans Confitures de culture, dans La littérature sans estomac, comme dans le Jourde et Naulleau, vous n’y allez pas tout le temps de main morte : Est-ce que la haine de l’imposture est la muse du critique ?

Pierre Jourde, garde haute.

Pierre Jourde, garde haute. La peur peut-être.

Pierre Jourde : Oooh, c’est bien formulé. En tout cas, c’est mon créneau. Ce ne sont pas forcément les « énormes bouses universellement reconnues comme telles » qui m’intéressent, plutôt les gens qui passent pour des valeurs auprès de critiques influents. Pour Marc Levy ou Gavalda, on a choisi de parler d’eux quand ils ont commencé à être légèrement intégrés : il y a eu des pages dans Lire sur Gavalda, disant que finalement c’était vachement bien, d’autres dans Le Monde sur Marc Levy, disant que finalement c’était pas si mal. Donc là je me suis dit hop, on peut y aller !

PV : Musso, Levy, Pancol – la sainte trinité – ne rencontrent pas tout le temps un succès critique mais sont des gloires de l’édition. N’a-t-on pas la littérature qu’on mérite ?

Marc Lévy, auteur de l'inoubliable phrase sur : "Une rue bordée de maisons". Jourde en rit encore.

PJ : Oui, et il faut faire avec. C’est pratiquement une constante depuis l’industrialisation de l’édition : depuis le milieu du XIXè siècle, il y a des Marc Levy. Son argument, c’est qu’il est celui par lequel il faut passer pour arriver aux grands écrivains. Certes, on est tous passés par des écrivains populaires. Seulement des écrivains populaires, il y en a des bons et des mauvais. Lui se place d’office dans la case « bon écrivain populaire », ce qu’il n’est pas, puisqu’il écrit comme un cochon d’une part, et d’autre part, parce que ses romans se résument vraiment à des situations de romans-photos. C’est pour ça que je crois à l’utilité de la critique : Beaucoup de gens m’ont dit « Marc Levy, c’est pas la peine, tout le monde sait que ce n’est pas un écrivain… » Eh bien non, il y a des millions de gens qui pensent que c’en est un. On me dit « vous méprisez les gens qui lisent Marc Levy ». C’est le contraire, c’est parce que je ne les méprise pas que je dois leur dire que Marc Levy, ce n’est pas bon.

PV : Certes, mais a-t-on les lecteurs aujourd’hui pour les grands écrivains ?

PJ : Oui, oui, on en a pas mal. Quand on pense qu’il y a 5 ou 6000 personnes qui achètent un livre de Chevillard… Mallarmé n’en vendait que 200 à l’époque.

Une Britney Spears qui murmure vaut mieux qu’une Darieussecq qui foenkinose

PV : Nous remettons chaque année un accessit, le Prix Pilon de la forêt qui pleure, pour le plus grand barouf médiatique autour d’une imposture. Cette année, vous en voyez un ?

PJ : Foenkinos pourrait entrer dans cette catégorie-là.

PV : Qu’est-ce qui selon vous caractérise Foenkinos ?

PJ : Il en fait des tonnes, il est dans la démonstration permanente de qu’est-ce-que-je-suis-rigolo. C’est insupportable.

PV : Il est pourtant pas très drôle…

Foenkinos, un auteur qui plaît aux cougars

PJ : Bah non, c’est ça qui est embêtant !  L’année dernière il est allé aux Etats-Unis pour représenter la littérature française avec Marie Darrieussecq et je ne sais qui encore… Les pauvres Américains : Avant c’était Robbe-Grillet, maintenant c’est Foenkinos et Darrieussecq… Darrieussecq, elle picore dans l’air du temps. C’est juste de l’eau tiède.

PV : Darrieussecq avait eu des problèmes de plagiat il y a quelques années, cette année c’est assez à la mode… Un avis là-dessus ?

PJ : La ligne de défense des plagiaires c’est l’intertextualité. Evidemment, on est imprégné de littérature, j’ai écrit des textes où il y a du Nerval, où je fais un clin d’œil à une phrase de Proust… Mais ce ne sont pas des paragraphes. Et encore moins des paragraphes entiers piqués à des auteurs difficilement repérables… Je crois que la limite est là.

PV : Quels sont les romans de la rentrée qui vous paraissent notables ?

PJ : Le ravissement de Britney Spears, c’est magnifique. Jean Rolin a un humour à froid comme ça, l’air de rien… C’est désopilant. Il greffe une histoire d’espionnage sur tout un portrait de cette faune d’Hollywood… Certes, l’intrigue est foutraque, mais j’aime bien ça. Surtout un type en poste à Murghab, dans le Haut-Badakhchan, pour surveiller la frontière du Tadjikistan. C’est grand je trouve… Vous vous souvenez ce film de, comment s’appelle-t-il…

PV : … (Silence angoissé de notre côté : défi culturel, saurons-nous le relever ?)

Pierre Jourde, une certaine vision de la rentrée littéraire (à moustache)

PJ : Sacha Baron Cohen, où il enlève Pamela Anderson dans un sac ?

PV : Borat ! (soulagement)

PJ : Oui, il y a un côté comme ça… il a vraiment un humour décalé, en même temps il fait un portrait de notre monde déréalisé…

La guerre, c’est mal… Surtout dans la rentrée littéraire

PV : Qu’est-ce que vous pensez des sempiternels thèmes de la rentrée : guerre d’Algérie, guerres mondiales, roman de deuil…

PJ : Ca fait un moment que ça dure, j’avoue que ça me fatigue un peu. C’est ce qui me retient dans la lecture de l’Art français de la guerre, je n’arrive pas tellement à avancer, c’est tellement attendu. Ce que j’aime bien chez Carole Martinez par exemple (ndlr : Du domaine des murmures), c’est qu’elle ose quelque chose de différent : Un roman médiéval, c’est ce qui peut donner de pire -ça aurait pu être Jeanne Bourin- eh non ! Elle réussit son truc, elle en fait quelque chose de surprenant. Il y a d’autres tendances qui se dessinent, notamment une tendance au roman loufoque, à la Pluyette, des gens comme ça, je trouve ça très bien.

Où les grands prix littéraires se prennent un bon crochet du droit

PV : Vous vous êtes réjoui publiquement de l’arrivée d’Eric Chevillard au Monde des livres. Avec lui, c’est une des premières fois qu’on lit une critique et qu’on rit franchement. Est-ce qu’il n’y a pas une sorte d’esprit de sérieux généralisé dans la façon dont les livres sont traités ? Et pourquoi ?

PJ : C’est accablant. Je crois que les critiques sont tétanisés, plein de l’importance de leur tâche et qu’ils ont la trouille de leur ombre. Ils sacralisent complètement le livre. Le truc des journalistes c’est de proclamer qu’ils ont très peu de place, donc qu’ils ne parlent que des bons livres. Mais c’est faux en fait, c’est dans l’articulation du bon et du mauvais que se dessine une valeur. Quand on ne dit que du bien, c’est rarement honnête. Mais c’est peut-être en train de changer… Par exemple le Nouvel Obs (ndlr : où PJ tient son blog), ils étaient beaucoup plus gourmés avant. Là ils envoient.

PV : Comment expliquez-vous ce changement ?

PJ : Je crois qu’il y a une nouvelle génération, qui ne gobe plus toutes les fariboles des vieux bonzes qui avaient 20 ans en 68. On ne la leur fait pas à l’intimidation progressiste. Ils veulent du concret. Beaucoup de gens de ma génération ont encore un regard très idéologique sur le livre. Vous voyiez ce que disait Catherine Millet sur la liste de Beigbeder (ndlr : Le dernier livre de Beigbeder est une liste de ses livres préférés)? Elle disait que c’était n’importe quoi et elle avait raison, mais elle sous-entendait qu’il y a des livres réacs, en soi. La nouvelle génération ne donne plus dans ces conneries. Sauf peut-être aux Inrocks, où ils ont bu ça à la tétine.

PV : Dans Pays perdu, vous écrivez que « le chien est un être humain comme les autres ». De même, les jurés du Goncourt sont-ils des critiques comme les autres ? Qu’est-ce qui fait qu’ils se trompent avec une telle constance ?

PJ : Mettons à part les renvois d’ascenseur, imaginons que ça n’existe pas. Je pense qu’il y a des critiques absolument sincères mais qui n’imagineraient pas fonctionner autrement, hors des valeurs établies, récompenser le livre dont tout le monde parle. C’est du conformisme intellectuel. Le Goncourt vole au secours du succès.

Si vous le branchez sur Marc Lévy, vous allez rire.

PV : Sur le web, quels sont les sites littéraires et critiques que vous consultez ?

PJ : Libres critiques. Un site sur la littérature de pointe. C’est très intéressant, on apprend plein de trucs. Avant j’aimais bien la vipère littéraire, mais il a cessé toute activité depuis qu’il a été dénoncé par Stalker. La vipère littéraire, c’était un très bon critique, qui officie à Chronic’Art. Je regarde Stalker aussi, bien qu’il m’énerve. C’est un blog de Juan Asensio, très érudit… Il se prend pour Léon Bloy. Il attaque des gens sur un ton apocalyptique. J’ai des rapports avec lui un peu… Disons que quand il s’en prend à des gens comme Haenel ou Meyronnis, je suis derrière lui, quand il s’en prend à Chevillard, beaucoup moins. Ça m’agace.

À suivre, le deuxième round, où seront abordées les valeurs crépusculaires de certaines œuvres (Chapsal, Angot, Super Picsou), la nuit de l’autofiction, avant l’aurore de Chevillard.

Vous pouvez également retrouver Pierre Jourde ici et dans son dernier livre « La présence », éditions Les Allusifs.

_________________________________________________________________________

%d blogueurs aiment cette page :