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Les finalistes 2018

29 Oct

 

Cela  fait dix ans que le Prix Virilo est remis chaque année, un poil dans la main, un livre dans l’autre, un savant mélange d’autodérision et de « nous quand même on lit les livres ». Le Prix Virilo est bien implanté dans le milieu des prix qui achètent leurs livres : il est le seul. Il est désormais acquis que faire partie de la liste des finalistes est d’ores et déjà un gage de ventes certaines et d’à-valoir qui se multiplient.

Les jurés ont sacrifié temps, argent, et dioptries, pour lire à votre place des livres qui n’en valaient pas la peine. Parmi ces nombreux livres, quelques-uns surnagent avec talent.

 

FINALISTES DU PRIX VIRILO 2018 (meilleur roman francophone de l’année)

 

  • Arcadie, d’Emmanuelle Bayamack-Tam (POL)
  • La Grande idée, d’Anton Beraber (Gallimard)
  • Camarade Papa, de Gauz (Le Nouvel Attila)
  • Le syndrome du varan, de Justine Niogret (Le Seuil)

 

FINALISTES DU PRIX TROP VIRILO 2018 (giclure excessive de testostérone littéraire)

 

  • Au grand lavoir, de Sophie Daull (Philippe Rey), pour la scène de la panne d’essence entraînant la fellation d’un routier
  • Il faut du temps pour rester jeune, de Michel Drucker (Robert Laffont), pour sa vision charmante des femmes
  • Helena, de Jeremy Fel (Rivages), pour la scène de la masturbation dans un chien mort
  • Le bleu du lac, de Jean Mattern (Sabine Wespieser), pour la présence répétée d’une bite « magnifique » et de non pas une mais deux éjaculations pendant un concert de Brahms

 

Retrouvez toutes nos critiques sur notre site (https://leprixvirilo.com/), et tout notre amour lors de la remise du Prix Virilo… le même jour que le Femina (le 5/11/18, au même endroit) ; et à la soirée anniversaire qui se tiendra le vendredi 9 novembre à partir de 19 h au Chai d’Adrien, 39 boulevard du Temple à Paris – RSVP. Vous pouvez suivre l’événement sur notre page facebook :  https://www.facebook.com/leprixvirilo.

Rappelons que le jury achète ses livres, vote « en homme » même si cela fait dix ans qu’on ne sait pas ce que ça veut dire et porte, sous peine d’excommunication, une moustache. Les maisons d’éditions peuvent témoigner que nous refusons, les envois de manuscrits. Le récipiendaire reçoit un chèque de onze (ONZE) euros, soit un euro de plus que pour le Prix Goncourt.

Le Prix Virilo suit cette année le prestigieux Prix Virilo des maternelles (& Crèches), rendu en septembre. Gageons que ce prix, conçu à la fois comme une réponse et une alternative au Femina des lycéens est désormais, lui aussi, une valeur sûre pour les auteurs et autrices qui le remportent.

 

 

Précédent lauréats du Prix Virilo :

 

2008 : Robert Alexis, pour Les Figures

2009 : Laurent Mauvignier, pour Des hommes

2010 : Emmanuel Dongala, pour Photo de groupe au bord du fleuve

2011 : Éric Chevillard, pour Dino Egger

2012 : Pierre Jourde, pour Le Maréchal absolu

2013 : Céline Minard, pour Faillir être flingué

2014 : Grève du jury devant la piètre qualité de la rentrée littéraire

2015 : Douna Loup, pour L’Oragé

2016 : Fanny Taillandier, pour Les États et empires du lotissement Grand Siècle – Archéologie d’une utopie

2017 : Patrick K. Dewdney, pour Ecume

 

 Précédent lauréats du Prix Trop Virilo :

 

2008 : Pierre Bisiou, pour Enculée

2009 : Valéry Giscard d’Estaing, pour La Princesse et le Président

2010 : Virginie Despentes, pour Apocalypse bébé

2011 : Éric Reinhardt, pour Le Système Victoria

2012 : Éric Neuhoffpour Mufle

2013 : Marie Nimier, pour Je suis un homme

2014 : grève du jury

2015 : Jean Teulé, pour Héloïse Ouille! & Sophie Divry, pour Quand le diable sortit de la salle de bain

2016 : Olivier Pypour Les Parisiens

2017 : Alexandre Jardin, pour Ma mère avait raison et l’ensemble de son fil twitter

 

Précédent lauréats du Virilo des maternelles (& Crèches) :

 

2016 : Fabien Clouette, pour Le Bal des ardents

2017 : les jurés n’ont pas eu le temps de se concentrer pour tout lire

2018 : Emmanuelle Pirote, pour Loup et les hommes

 

 

Liste des finalistes !

28 Oct

... et elle sera bien fournie le 07 novembre

Moustache de fête ! Enfin ! Après plus de trois heures d’ingestion de terrine et de pâté de tête, le jury a lampé sa bière -riant fort, grandes claques dans le dos, pisse sur les femmes infidèles- puis a rendu sa liste de finalistes, pour les prix Virilo et Trop Virilo.

Comme nous achetons tous nos livres, certaines maisons d’éditions peuvent déjà s’enorgueillir de dix ventes de plus. Evidemment, cela ne couvre que partiellement les « enveloppes RP » qu’elles nous ont envoyés. Nous présentons d’ailleurs nos excuses auprès du Castor Astral, son panier garni a été apprécié mais il est certains livres que l’on ne peut pas dignement inscrire en finale. Et pour l’année prochaine, sachez que nous préférons l’argent à la tapenade.

A part ça, des listes de co-lecture se forment histoire de ne pas acheter en huit exemplaires le livre de VGE : il n’est pas facile à refourguer à Noël, celui-là.

FINALISTES   PRIX   VIRILO  2011 :

Rappel : Le Prix Virilo récompense le meilleur roman francophone de l’année 2011. Outre sa bonne tenue stylistique, le roman devra conquérir le jury et lui faire, page après page, dresser les poils de moustache d’un plaisir littéraire incommensurable.

– Ce que j’appelle oubli, de Laurent Mauvignier (Éditions de Minuit)

– Dino Egger, d’Éric Chevillard (Éditions de Minuit)

– Du domaine des murmures, de Carole Martinez (Gallimard)

– L’art français de la guerre, d’Alexis Jenni (Gallimard)

Le Turquetto, de Metin Arditi (Actes Sud)

– Limonov, d’Emmanuel Carrère (P.O.L.)

– Nestor rend les armes, de Clara Dupond-Monod (Éditions Sabine-Wespieser)

– Pièce rapportée, d’Hélène Lenoir (Éditions de Minuit)

– Tous les trois, de Gaël Brunet (Éditions du Rouergue)

– Un certain mois d’avril à Adana, de Daniel Arsand (Flammarion)

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FINALISTES PRIX TROP VIRILO 2011 : 

Rappel : le Prix Trop Virilo récompense la plus belle poussée de testostérone de la rentrée littéraire. C’est un ouvrage qui doit sentir l’homme, l’aigre vestiaire de fin de match.

La balance des blancs, de Jacques Henric (Seuil)

Ces Messieurs-dames de la famille, de J-P. Coffe (Plon)

Le système Victoria, d’Eric Reinhardt (Seuil)

Les découvertes, d’Éric Laurrent (Éditions de Minuit)

Mimi, de Sébastien Marnier (Fayard)

Mathilda, de Valéry Giscard d’Estaing (Xo)

L’homme qui frappait les femmes, d’Aymeric Patricot (Léo Scheer)

La Balance des blancs reçoit le label "Michel Blanc à moustache"

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