Lu par Alys

Mauvais poil
Ne vous affolez pas chers lecteurs, il ne s’agit ni d’un livre érotique, ni d’un mode d’emploi à usage de ceux, qui selon Google sont parvenus au terme de leur croissance, ayant normalement la capacité de se reproduire. Et oui, nous aussi on est déçus.
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Non, ici on parle de la mort d’une mère, « qui croyait à la joie de vivre », de souvenirs d’avant, de quand c’était bien, quand il n’y avait pas encore trop de touristes (surtout les Chinois hein), quand Pigalle avait encore une âme et les petits villages français une vie. Quand les Français étaient respectés dans le monde entier pour leur supériorité.
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Résidence d’artiste (vue de l’auteur)
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Bref, vous l’avez compris, un roman ultra passéiste, et encore, si ça n’était que ça, personne n’est jamais mort d’être un vieux con, et qui sait, on le deviendra peut-être tous.
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Le problème, c’est la prétention sans borne qui rend le truc quasi-illisible. La musique est forcément classique (et puis celle des grands noms, hein, pas le mec qui joue de la trompette dans la rue), et depuis quand exige-t-on des Français qu’ils parlent en anglais quand ils voyagent en Europe de l’Est (rendez-vous compte, ils sont meilleurs, du coup ils se sentent supérieurs, c’est un comble).
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Une moustache, parce qu’il ne nous a pas laissé indifférent, c’est juste qu’on a pas aimé.
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Halte-là, Benoît
Les poilus parlent aux poilus