Editions Gallimard,
Lu par Alys
Ca commence par une errance. Une errance dans une ville tropicale, un peu hallucinée, à la manière de Rhum Express, de Hunter Thompson (le livre hein, pas le film). Ca commence plutôt bien donc, et puis, à la page 3, tout bascule. Le narrateur rencontre un jeune lutteur sur la plage, le paye, et nous gratifie d’une description de leurs ébats assez précise et plutôt sale. En lecteur consciencieux, on patiente, on attend la suite des errances. Et malheureusement le roman se résume à un enchainement de scènes pornographiques gay, crues, voire très crues, à vous faire regretter la Princesse de Clèves. Ne nous trompons pas, nous aimons ça, le cul, mais lorsqu’il a un intérêt littéraire, ce qui n’est pas le cas ici. A livre nul, critique courte, car comme on le dit en Provence, « beau chemin n’est jamais long ».
Les poilus parlent aux poilus