Lu par… Alys
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Poil en grève
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On a toujours une bonne raison de se la coller au Cognac 50 ans d’âge.
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Rêve de juré
La vague, c’est la vague de Fukushima, qui a causé l’effondrement des bourses mondiales et la fin des haricots pour la propriété de cognac de Bertrand Berger Lafitte, dont les principaux clients étaient japonais. A cette vague s’ajoute la menace de se faire virer de son poste de DG, une grève des usines, une corneille qui se coince dans un tuyau, un faon qu’il renverse et manque de tuer, et sa fille qui se fait mettre en cloque par un syndicaliste.
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Alors Bertrand craque un peu. Il passe son temps avec son chauffeur, Eddy, aussi rockeur et opaque que Bertrand est classe et dépassé, dans une Mercedes classe S (beaucoup plus classe que la A apparemment). Ils roulent la nuit en fumant des joints et en écoutant de la musique classique russe, et du rap (oui, du rap).
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La plume est belle et certains instants sont décris avec beaucoup de poésie. Parfois, quand tout part en couille, la meilleure solution c’est de se la coller toute la nuit au Cognac 68 et d’aller marcher au milieu des vignes dans les odeurs du matin.
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Hélas, le pitch de la propriété de cognac séculaire rachetée par une grosse multinationale et donc sur le point de perdre son identité (et tous ses ouvriers) fait un peu téléfilm France 3 avec un Jean Rochefort fatigué. Bon auteur, mauvais sujet. On le regrette d’autant plus que l’idée lui a été soufflée, comme on le découvre dans les remerciements, par Maurice Hennessy. Vous me direz, il connaît bien le sujet.
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Triste réalité
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Les poilus parlent aux poilus