EDITION 2011
- Le prix Virilo
Récompensant le meilleur roman francophone de l’année, il a été attribué à Eric Chevillard pour « Dino Egger » (Editions de Minuit). Eric Chevillard réussit avec brio un roman qui dépasse l’exercice -ébouriffant- de style et la parodie biographique pour nous plonger dans une quête sur le sens des vies géniales, au plus près des Monty Python. Parler sur 200 pages de non-existence tout en restant drôle est extrêmement viril.
- Le prix Trop Virilo
Récompensant la poussée de testostérone littéraire la plus vivace de l’année, il a été décerné à Eric Reinhardt pour « Le système Victoria » (Stock). Eric Reinhardt, c’est la fougue d’un écrivain qui s’apprécie beaucoup. C’est un héros endurant (atteint de priapisme mais qui n’éjacule pas). C’est surtout un héros dont l’éjaculation finale cause la mort du personnage central (Victoria). Ce qui est tout de même donner dans un livre de 500 pages beaucoup de pouvoir à quelques gouttes de sperme.
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